3) Les effets de l'alcool sur les foetus et jeunes enfants

Une femme enceinte doit, comme nous le savons, boire très peu, voire pas du tout d'alcool pendant sa grossesse. Le contraire pourrait avoir des répercutions sur le foetus, qui gardera les sequelles de ce manque de vigilence pendant toute sa vie. L'alcoolisme foetal, comme on nomme ce phénomène, n'arrive pas dans tous les cas où la mère boit en étant enceinte. Une consommation régulière de six verres d'alcool ou plus n'entraîne ce syndrome une fois sur trois seulement. Le Syndrome de l'Alcoolisme Foetal (SAF) ne représente que 3% des causes du retard mental grave.
L'enfant atteint de cette «maladie» aura un retard de croissance, diverses malformations cardiaques, squelettiques et cérébrales.
Ce type «d'alcoolisme» a aussi des répercutions sur le physique de l'enfant qui, comme on peut le voir ci-dessouus, seront surtout visibles à l'adolescence.




De plus, les effets sur le cerveau du foetus sont irréversibles et désastreux. Comme nous l'avons signalé plus haut, l'alcool fait perdre des neurones s'il est absorbé en trop grande quantité. Cela n'est pas effectif uniquement chez les adultes, mais c'est aussi le cas pour un foetus dont la mère est une consommatrice abusive d'alcool. C'est pourquoi les foetus atteints de SAF présentent des troubles mentaux.





Par ailleurs, l'alcool chez les jeunes atteint plus rapidement le cerveau que chez les adultes. Ceux-ci perdent plus facilement des neurones à cause de leur consommation d'alcool, même si elle n'est pas grande.